Bonjour Corsica Linea. Depuis lundi 2 mai, une nouvelle équipe a pris la barre de l’ex-SNCM, conduite par un nouveau Directeur général, Pierre-Antoine Villanova.

Nouveau nom, nouveau logo, nouveau directeur général. La prise de fonction, lundi 2 mai, de Pierre-Antoine Villanova marque le lancement officiel de Corsica Linea (ex-SNCM).

Renouer avec la croissance

Reprise en novembre 2015 par l’entrepreneur corse Patrick Rocca à la barre du tribunal de commerce de Marseille, l’ex-SNCM, rebaptisée Maritima Ferries, a été cédée mi-avril à la société Corsica Maritima. Une nouvelle entité naissait alors : Corsica Linea, du nom de la compagnie concurrente lancée par Corsica Maritima après avoir été écartée de la reprise de la SNCM.

« Ma mission en tant que directeur général est de fixer un nouveau cap pour notre entreprise afin de renouer avec la croissance et de réinvestir dans les ressources actives de la compagnie : nos marins et nos navires. Comme en témoigne notre nouvelle campagne de publicité, Corsica Linea est une compagnie méditerranéenne au service du tourisme et de l’économie corse », déclare Pierre-Antoine Villanova dans un communiqué.

Une compagnie tournée vers la « culture client »

« Mon objectif est de renforcer notre leadership sur l’ile de Beauté et de rayonner sur l’ensemble de la Méditerranée occidentale », assure-t-il encore. A 48 ans, cet ingénieur des travaux publics dirigera la compagnie sans en être actionnaire.

Dans un entretien aux Echos, il annonce un « changement de culture » dans le but de « passer d’une logique de transporteur à une entreprise de services considérant non plus des usagers mais des clients ».

Le 18 mai, un nouvel épisode du feuilleton de l’ex-SNCM se tiendra dans l’enceinte du tribunal de commerce de Marseille. L’ancien repreneur Patrick Rocca et sa société MCM (Maritime Corse Méditerranée) font l’objet d’une assignation en justice à la demande du comité d’entreprise de la SNCM et de celui de MCM. Selon eux, en cédant Maritima Ferries au consortium Corsica Maritima, précédemment évincée de la reprise, il ne respecte pas les termes du plan de cession.